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Qu’est-ce qui fait que certains interprètes, dont l’art est par essence éphémère, laissent en nous une émotion impérissable ? C’est ce mystère que cherchent à percer Pascal Cling et Pierre-Olivier François en retraçant la vie de celle qui fut l’une des plus grandes pianistes du XXe siècle. Née en 1895 à Bucarest dans une famille juive, Clara Haskil part très tôt étudier à Vienne puis à Paris. Elle joue aux côtés des plus grands, de Furtwängler à Lipatti en passant par Grumiaux. Mais, secouée par les deux conflits mondiaux et freinée par une santé fragile, elle peine à percer malgré les critiques dithyrambiques. Ce n’est qu’à son arrivée en Suisse, où elle se réfugie après avoir échappé au nazisme, qu’elle peut montrer l’étendue de son talent jusqu’à sa mort tragique, en 1960 à Bruxelles, suite à une chute accidentelle.