Les conducteurs les plus courageux du Cameroun portent un nom : «les Clandos» (clandestins). Ces chauffeurs de taxis illégaux sont les seuls à accepter de circuler sur l’ensemble du réseau routier, l’un des plus mauvais du continent africain. En effet, seules 2 % des voies sont bitumées. Les Camerounais qui ont besoin de se déplacer font donc appel aux services de ceux que l’on surnomme «les Clandos» car ils n’ont pas le choix. Le chemin de fer est inexistant, et les liaisons aériennes sont à la fois trop chères et trop dangereuses.