Le stress est souvent défini comme l’incapacité à faire face à une situation déstabilisante, la plupart du temps parce qu’elle est nouvelle et qu’on ne sait pas comment l’appréhender. Dans le corps humain, tout un mécanisme se met alors en place pour optimiser la vigilance et la concentration. Le but est simple : permettre une meilleure adaptation à une situation qui est perçue comme nouvelle et dénuée de repères. Mais si cette réaction naturelle de défense et d’anticipation semble bénéfique, le stress peut être une véritable source de souffrance. Heureusement, des solutions existent. D’un côté, il y a la médecine, dont les traitements entraînent des dépendances, mais il y a aussi la relaxation et bon nombre de produits disponibles. On parle en termes de boutique de CBD, propice à l’acquisition d’articles relaxants naturels et légaux. Entrons dans les mécanismes du stress.

Comment notre cerveau réagit-il ?

La source de malaise est principalement détectée grâce à l’œil, dont l’aire cérébrale correspondante est située au niveau du cortex occipital. C’est le système limbique, véritable chef d’orchestre de la perception des émotions, qui va traiter les informations reçues et leur octroyer une connotation émotionnelle. Il va ordonner aux glandes surrénales, par l’intermédiaire du système nerveux périphérique assurant la liaison entre le cerveau et le corps, de produire et de libérer de l’adrénaline dans le sang.

L’adrénaline en première phase

Cette hormone a pour principale fonction d’augmenter le débit cardiaque et le rythme respiratoire en vue d’accroître l’activité cérébrale et ceci pour faciliter une prise de décision adéquate de la personne qui est confronté à une situation anxiogène. En augmentant la tension, elle agit en outre des muscles pour préparer l’organisme à une fuite éventuelle en cas de situation extrême. Si après cette première étape la situation causant le stress est maîtrisée, le corps et le cerveau retrouvent alors leur calme. Si par contre la situation stressante perdure, l’organisme passe en phase dite de résistance : la libération d’adrénaline ne suffit plus pour faire face à la situation qui reste alors perçue comme une agression. Un deuxième mécanisme se met alors en marche : le système limbique va ordonner au complexe hypothalamus hypophysaire (le centre nerveux assurant la surveillance du corps) de libérer des corticostéroïdes.

Le cortisol en phase deux

Cette hormone va aller se fixer sur les glandes surrénales qui vont alors décharger du cortisol dans le sang. Les principales qualités du cortisol sont les mêmes que celles de l’adrénaline : il va permettre au cerveau et aux muscles de rester dans un état de fonctionnement optimal. Il possède surtout la possibilité de limiter sa propre production, il est capable d’exercer une sorte de rétrocontrôle sur lui-même. Cela permet au cerveau et au corps de travailler ensemble à plein régime tout en évitant un emballement néfaste. Le but est évidemment de permettre au stress de disparaître. En revanche si l’organisme se retrouve trop souvent confrontés à ce genre de situation, ces deux systèmes se dérègle et deviennent inefficaces l’organisme se trouve alors en phase d’épuisement.

Dépression et anxiété

À ce niveau, deux comportements sont envisageables. Premièrement une résignation de la personne, qui ne cherche plus à lutter contre son stress et qui tombe du coup dans une période de dépression. Deuxièmement, elle peut aussi décider de continuer à combattre les symptômes du stress, avec le risque de la plonger dans un état anxieux généralisé.

Des solutions existent

Médecine et dépendance

La médecine a mis au point des médicaments qui vont pouvoir lutter, voire même annihiler les effets et les sensations de dépression, de déprime ou de stress : ce sont les fameux antidépresseurs et les anxiolytiques. D’origine chimique, ces entités vont diminuer les sensations de stress et de mal-être en agissant directement au niveau du cortex cérébral, sur une molécule impliquée dans l’humeur. De nombreuses personnes ne souhaitent pas avoir recours à ces médicaments par peur d’en devenir dépendants ou par peur des effets secondaires et à juste titre, car la prise de médicaments est en elle-même un comportement addictif.

Des traitements naturels

Outre la solution médicamenteuse, la science à beaucoup étudié le stress, car c’est un syndrome qui tend à apparaître de plus en plus. Ainsi, il a été mis en évidence que la relaxation permet au corps et à l’esprit de fonctionner en harmonie. La sérotonine, hormone impliquée dans la gestion de l’humeur, est influencée par une respiration abdominale calme, lente et profonde. Depuis quelques années, sont apparus sur le marché des produits naturels relaxants et légaux, tel que le cannabidiol. Cette dernière est la substance non-psychoactive présente dans le cannabis. Ces propriétés anti-stress sont largement reconnues et elle n’entraîne pas de dépendance. Elle se présente sous de nombreuses formes telles que des cires, de l’huile de CDB, des sprays nasaux,… Concrètement, c’est du chanvre qui a été débarrassé de sa substance nocive et addictive, le THC.