L’attaque de Pearl Harbor, le 7 décembre 1941, marque la fin de l’attentisme américain. La réaction des États-Unis est immédiate et sera décisive dans le déroulement du conflit. Sur le front russe, les combats entre les armées d’Hitler et celle de Staline sont impitoyables. La Guerre du Pacifique entre les GI’S et les soldats japonais, fanatiques jusqu’à la mort, sera d’une férocité inimaginable. Dans les derniers jours de l’année 1941, l’acte final du véritable début du conflit mondial va se jouer : le Japon et les États-Unis entrent en scène. L’attaque de Pearl Harbor par les forces navales japonaises, commandées par le vice-amiral Nagumo, désigné pour cette mission par l’amiral Yamamoto, est le déclencheur qui va mettre « le feu au Pacifique ». Cette matinée du 7 décembre 1941 va non seulement sortir de leur torpeur les militaires de cette base hawaïenne, mais surtout pousser les Américains à abandonner leur politique non interventionniste. Dans les jours qui vont suivre, les troupes japonaises parfaitement entraînées et préparées, vont fondre sur les Philippines, la Thaïlande et la Malaisie. Ils prennent Hong-Kong, débarquent à Sumatra et occupent la base américaine de Guam dans les îles Mariannes. En revanche sur le front russe, les Allemands marquent le pas. Ils doivent résister aux contre-attaques soviétiques et à l’hiver, qui se révèle tout aussi meurtrier que les balles et les obus de l’adversaire.