En octobre 1860, 3 000 soldats britanniques, et autant de français, pillent et détruisent méthodiquement le Yuánmíng Yuán, palais d’été de l’empereur Qing Xianfeng. Point culminant de la seconde guerre de l’opium opposant à la Chine les puissances coloniales de la France et du Royaume-Uni, l’événement constitue un acte sans précédent de violence occidentale, qui fait du vandalisme le fondement d’une politique de soumission. Cet épisode historique est aussi le signe de la résistance commerciale de l’immense empire chinois au capitalisme mondial en cours de construction.