Après Facebook, Whats App, Tinder, Messenger, déjà inaccessibles au citoyen iranien depuis plusieurs mois, le gouvernement des mollahs a supprimé pendant plusieurs jours l’accès à Internet suite aux émeutes du 20 novembre, avant de le rétablir au bout d’une semaine. Dans un pays momentanément coupé du monde, la liberté d’expression de millions d’utilisateurs est en conflit avec les rigoureux préceptes islamiques qui régissent la vie du pays. En 2009, le boom de Twitter et de Facebook avait offert au monde entier la possibilité de suivre en direct la répression contre la réélection contestée de l’ex-président Ahmadinejad. Cette transparence tant redoutée par le régime explique le blocage momentané de l’internet suite aux récentes manifestations populaires.. Avant la répression des émeutes qui ont fait au moins 106 personnes selon Amnesty International, l’une de nos équipes était partie à la rencontre des utilisateurs iraniens d’Instagram seul réseau social encore autorisé à l’époque. Influenceurs, artistes et citoyens se retrouvaient là, dans l’unique espace d’une expression hyper surveillée. Documentaire disponible jusqu’au 18/10/2022.