Revenu à la pointe de la tendance depuis quelques années, le cuir s’est démocratisé avec des prix de plus en plus abordables car, pour contourner les réglementations européennes, les fabricants ont délocalisé leur production dans des pays à bas coût de main d’œuvre. Travail des enfants, pollutions chimiques massives, taux de mortalité multiplié par 300, maladies professionnelles touchant 90 % des ouvriers… Certaines villes d’Inde et du Bangladesh payent au prix fort le fait de travailler pour l’une des industries les plus toxiques de la planète. Un documentaire de Nicolas Daniel.