Au cours du siècle dernier, la production semencière s’est concentrée au sein d’industries de plus en plus grandes, qui approvisionnent aujourd’hui des régions très diversifiées du monde. Or les graines issues de ce commerces sont soumises à des droits de propriété intellectuelle et ne sont pas réutilisables de fait.  Ainsi, les agriculteurs ont perdu peu à peu leur capacité à multiplier eux-même le grain récolté. A l’heure de la mondialisation libérale, les pays membres de l’Organisation Mondiale du Commerce se dotent de systèmes de rémunération des semences. L’Europe et de nombreux autres pays refusent la loi américaine des brevets sur les plantes et lui préfèrent le Certificat d’Obtention Végétale. Mais depuis qu’existent des variétés hybrides et OGM, les  » privilèges  » des agriculteurs deviennent caduques…