7 millions de Zoulous peuplent l’Afrique du Sud, ils parlent le Zoulou, une des 11 langues officielles du pays.
Attachés à leur culture et à leur histoire, ils ont régné en maitre à plusieurs reprises sur leur province historique, le Kwazulu Natal.
Dans un petit village, une sorcière, une Sangoma, reçoit le public 2 fois par semaine pour des séances d’exorcisme; le rituel dure plusieurs heures avec des chants et des danses.
Sur les montagnes, le décor du film “Shaka” est devenu un village touristique où se raconte la vie de Shaka, le chef des Zoulous qui a unifié les tribus et bati l’empire Zoulou au 19e siècle.
Au bord de l’océan Indien, Durban, 1er port économique du pays, où Vasco de gama a débarqué en 1497, à Noël. C’est aussi le 1er marché du Kwazulu Natal, on y trouve tous les produits de la médecine traditionnelle et les costumes de cérémonie, taillés dans des peaux de bêtes.
On y mange le Bunny Chow, un en cas réputé fait d’un pain de mie évidé rempli de curry.
La “Route des Braves” traverse la province et emmène les visiteurs sur les sites des batailles célèbres menées par les Zoulous contre les Boers et les Anglais. Les français l’appelent la “Route Napoléon” en souvenir du prince Louis Napoléon Bonaparte, engagé dans l’armée anglaise et tué à 23 ans par les Zoulous en 1879.
La vallée des 1000 collines est au coeur du pays Zoulou. Les femmes y dansent pour célébrer la vie et remercier les ancêtres, elles fabriquent la bière familiale qui est bue avec les invités.
Quand vient l’été commence la saison des mariages; chacun fait ses comptes, il faut payer 11 vaches pour épouser une femme. De nombreux Zoulous sont polygames, une vieille coutume qui vient de l’interdiction d’avoir des rapports avec sa femme quand elle est enceinte puis quand elle allaite. Comme l’allaitement dure 4 ans et que les maris peuvent être tentés d’avoir des relations illicites avec d’autres femmes, on leur permet d’en épouser une autre.

Les carnets d’Afrique du Sud sont une invitation à la découverte de la vie quotidienne en Afrique du Sud aujourd’hui.
Terre de contrastes, l’Afrique du Sud est «un monde dans un seul pays». Bordée par l’océan atlantique et l’océan indien, traversée par de hautes chaînes de montagnes, elle possède des déserts parmi les plus inhospitaliers, des terres fertiles et de grandes forêts; ses baobabs sont les plus gros d’Afrique, ses parcs naturels protègent une faune sauvage en plein développement; le sous sol est réputé pour ses richesses en or , diamants, platine et uranium; ses vins s’exportent dans le monde entier. Les 5 principales villes du pays, Johannesburg, Pretoria, Le Cap, Durban et Port Elisabeth, sont des destinations touristiques de plus en plus fréquentées et les médias du monde entier sont venus sur place fêter le 90e anniversaire de Nelson Mandela, le père de la «nation arc en ciel».
Comment vit-on en Afrique du Sud, d’ou viennent les onze langues officielles qu’on y parle, quels sites racontent son histoire, quels paysages font rêver ses habitants, quelles cultures, quelles religions s’y rencontrent?
Du nord au sud du pays, à l’intérieur des terres et le long des côtes, dans les métropoles comme dans les villages, nous suivrons le quotidien, les fêtes, les célébrations collectives et familiales; nous irons sur les marchés et dans les cuisines, nous irons dans les mines d’or et de diamants; nous irons en mer pour assister aux migrations des baleines et dans les villages ou des jeunes femmes célèbrent en dansant le mythe du python géant qui jadis exigeait leur sacrifice; nous irons dans les townships ou des artistes s’engagent contre la violence. Nous visiterons des fermes dans la brousse ou vivent les descendants des Boers, nous suivrons la piste des éléphants qui traverse les grands parcs nationaux et la route des vins ouverte par les huguenots français.
Pays de musique, l’Afrique du sud a longtemps arboré comme porte parole Myriam Makéba, la chanteuse zoulou, et Johnny Clegg le chanteur blanc; ils sont le devant d’une scène ou se presse une multitude de groupes et de musiciens qui sillonnent le pays. Le voyage sera bercé par leurs rythmes.
Les Carnets d’Afrique du Sud, comme les précédents Carnets en Amérique, en Asie, au Mexique et au Japon, donneront la priorité au vécu et au quotidien. Ils veulent montrer ce qui fait l’attachement des sud-africains à leur pays et proposer de façon simple et accessible un voyage pour la découverte et la compréhension de la culture Sud Africaine.