200 g de beurre salé, 200 de sucre, 300 g de pates à pain. Autant d’ingrédients politiquement incorrects sur le plan nutritionnel mais qui font le succès du kouignamann, aussi appelé le gâteau-beurre. Ce dessert breton rivalise avec la teurgoule, un dessert normand également très calorique : pour confectionner ce riz au lait made in Normandie, il vous faudra, 2 litres de lait entier, 150 g de riz rond, 200g de sucre, de la cannelle. En prime, la teurgoule ne se déguste jamais sans la fallue, une brioche bien beurrée. Ces desserts vont à contre courant de la dictature du 0% et pourtant leurs ventes ne cessent d’augmenter. Pourquoi ? Parce que c’est bon, savoureux et parce que ce sont des desserts traditionnels, chargés d’histoire. La confrérie de la Teurgoule et de Normandie ne cesse de promouvoir ce savoir faire daté du XVIIème siècle. Le kouignamann aurait été inventé à la fin du XIXème siècle à Douarnenez. L’association du véritable kouign Amann de Douarnenez en a fait le dessert emblématique de la ville. On en trouve dans tous les restaurants, les boulangeries. Les touristes font des détours pour acheter cette spécialité.