Une autre histoire de prisonnier qui lui déchante, puisqu’il risque la prison à vie. Le journaliste turc Can DÜNDAR déclarait il y a quelques mois : « Mon bureau a deux fenêtres. L’une donne sur un cimetière. L’autre sur des tribunaux. Ce sont les deux lieux les plus visités par les journalistes en Turquie »… Aujourd’hui, le patron du principal quotidien d’opposition Cumhuriyet regarde le monde, depuis la fenêtre à barreaux de sa cellule où il pourrait finir ses jours pour avoir mis en cause la politique d’Erdogan en Syrie. La Turquie, à la 149ᵉ place au baromètre de la liberté de la presse, ne badine pas avec la critique.