Pourquoi Drive to Survive sur Netflix n’est pas vraiment une série-documentaire ?

Majoritairement plébiscité par les nouveaux fans de la discipline de la Formule 1, la série Netflix Drive to Survive met en avant par plusieurs épisodes, le récit de la saison de Formule 1. Commencée en 2019, cette production présentée comme une série-documentaire n’en est pas vraiment une à cause de toutes les actions majoritairement romancées et sortant parfois de la réalité en piste et dans le paddock.

Responsable d’une certaine manière de la nouvelle popularité du sport automobile roi, la production a en effet permis à la F1 de retrouver une base de fans plus jeunes ayant appris à connaître les pilotes et les écuries grâce à ce genre d’aides médiatiques. Il n’est pas surprenant de voir que la F1 est de nouveau populaire, notamment auprès des parieurs sportifs habitués des plateformes comme Bet365 mais cependant, la série « DTS » présente de grandes failles et irrite au plus haut point les spécialistes du sport automobile et parfois même, ses acteurs principaux. Explications.

Un aspect positif indéniable

Tout n’est pas bon à jeter dans la série de Netflix qui entame sa quatrième saison à l’aube de l’année 2022. Même pour les spécialistes et les plus grands connaisseurs du paddock, suivre le quotidien et l’intimité des pilotes de la grille a pu, par exemple, s’avérer très enrichissant et a notamment permis à certains de se rapprocher de plusieurs pilotes ou écuries en particulier.

À l’ère des réseaux sociaux et de la communication contrôlée dans le monde du sport – peut-être encore plus dans le microcosme de la F1 – il n’est pas toujours facile de comprendre pleinement le caractère et l’état d’esprit d’un sportif en particulier. Avec les scènes montrées à l’écran de Netflix, les vraies personnalités des personnages ressortent de manière bien plus crue et ceci est probablement la grande force de la série. Incontestablement.

Tout n’est pas rose en Formule 1 et c’est bien ce qu’a voulu montrer la série, bien que certaines rivalités contées et autres moments en piste « banals » pour les habitués, ont été mis en avant de manière bien trop importante…

De faux instants mis à l’écran

C’est bien tout là le souci rencontré par les habitués de la course automobile et qui font que « Drive to Survive » n’est pas une série documentaire mais bel et bien, une série romançant des faits plus ou moins réels. Nombreux sont les faux raccords, les images d’autres Grand Prix installées sur un romancé durant un épisode ou encore, la création de fausses rivalités, parfois entre les pilotes.

Par exemple, la saison 3 avait énormément mis en exergue une supposée rivalité entre les deux pilotes McLaren d’alors, Carlos Sainz Jr. et Lando Norris. Lorsque l’on sait que les deux jeunes pilotes étaient réellement proches et que justement, leur complémentarité était plutôt rare en F1 et que le patron de l’écurie, Zac Brown se félicitait d’un tel duo de pilotes et de leur entente, l’entêtement des scénaristes fait clairement tâche.

Les points négatifs sont nombreux et ont même poussé certains pilotes à se désolidariser totalement des épisodes la saison passée. Mercedes n’était pas présent la première saison et si « DTS » continue sur un tel rythme de désinformation chaque saison, il est probable que les contrats ne soient plus renouvelés et ce, à la demande des écuries elles-mêmes.

L’absence de Max Verstappen fait défaut en 2022

Champion du monde pour la première fois de sa jeune carrière en 2021, Max Verstappen est l’un de ceux qui s’offusquent à un point de non-retour sur cette série Netflix. Si bien que le Batave ne fait pas partie du casting de la quatrième saison, sortie début mars 2022.

Il a en effet choisi de ne pas figurer au sein des scènes et des interviews réalisées au fil de la dernière saison. En cause, les raisons citées plus haut qu’il juge comme fausses et déformantes pour la réalité de la course et du paddock. Parler du championnat du monde 2021 sans le moindre commentaire ou « gossip » sur son champion, voici une nouvelle donnée qui fait clairement tâche pour Netflix dans sa quête de la vulgarisation de la F1.