En France, 220 000 chevaux participent chaque année à 18 000 courses sur lesquelles les Français parient neuf milliards d’euros. Mais depuis peu, plusieurs affaires judiciaires éclaboussent le milieu : surperformance de chevaux, soupçon de dopage et de tricherie. Entraîneurs, propriétaires, vétérinaires et policiers racontent de l’intérieur un milieu où règne l’omerta et parfois les coups bas.

Certains patrons d’écuries demandent à leurs jockeys de retenir leur monture pour arriver bon dernier de la course et faire ainsi grimper la cote du cheval pour les courses suivantes. Dans le jargon des tricheurs, on appelle cela  » faire le tour « . D’autres n’hésitent pas à injecter des produits dangereux dans les veines de leurs pur-sang. Que fait France Galop, la société-mère qui organise les courses, mais chapote aussi la lutte anti-triche ?

En effet, les sites de paris hippiques sont vigilants sur le sujet de la triche. Ils surveillent également les mises anormalement élevées sur un cheval, et enquêtent quand il y a un doute.