Depuis quelques mois, en raison de la crise sanitaire, on assiste à une explosion de la demande des services de livraison de repas. Des entreprises comme Uber Eats, Smood ou eat.ch font beaucoup parler d’elles à cause des conditions de travail de leurs coursiers. Pour s’en rendre compte, ABE a suivi la tournée d’un coursier d’Uber Eats dans une ville de Suisse romande.
La restauration en Suisse est soumise à des règles d’hygiène drastiques. Reportage à l’EPFL où un laboratoire- conseil effectue des contrôles d’hygiène auprès des restaurants et des Food trucks présents sur le site.
Mais qu’en est-il des conditions d’hygiène des livraisons de repas effectuées par les coursiers ? Dans un premier temps, ABE a fait analyser les sacs des livreurs de trois parmi les plus grandes plateformes de livraison en Romandie. Les résultats sont inquiétants : pas de bactéries dites “pathogènes », style salmonelles ou staphylocoques, mais des germes aérobi-mésophiles et des entérobactéries qui dépassent largement les normes.