25 avril 1940. À force de détermination, d’acharnement et de ténacité, à force de courage, d’ardeur et de volonté, des femmes, nos ancêtres, ont tenu tête au clergé, aux politiciens et à tous ceux qui s’opposaient à leur revendication du droit de vote pour les femmes. Le Bill Godbout, du premier ministre du temps, Adélard Godbout, est enfin adopté après de nombreuses luttes pénibles et souvent déchirantes des féministes comme Marie Gérin-Lajoie, Idola St-Jean et Thérèse Casgrain, pour n’en nommer que quelques-unes. Alors qu’elles se préoccupent de justice sociale et de démocratie dans le très catholique Québec où règne un climat d’ultra conservatisme social, elles ont dû vaincre des mythes aussi aberrants que « cela va à l’encontre de la hiérarchie familiale… » ou « cela expose la femme à toutes les passions et toutes les aventures de l’électoralisme… ».