Dans cet épisode, Laura interroge les qualités que l’on prête aux plantes : peut-on vraiment parler d’”intelligence”, comme le vantent certains succès de librairie ?

Pour comprendre ce qui différencie la vie animale et la vie végétale, Laura s’entretient avec la philosophe Florence Burgat, qui tient à établir une frontière nette entre ces deux formes de vie, insistant sur “l’altérité radicale” des plantes.

Les discours néo-animistes et anthropomorphes portés par Peter Wohlleben et Stefano Mancuso brouillent la frontière entre les animaux et les plantes. Sont-ils utiles pour protéger la vie végétale ? Doit-on accorder des “droits” aux végétaux pour mieux les sauvegarder ?

“Pourquoi ai-je écrit un livre sur la vie végétale alors que j’écris plutôt sur la condition animale ? Et bien comme souvent, pour penser quelque chose, on a besoin de penser son inverse,” explique Florence Burgat. “À la suite des publications de Peter Wohlleben et de Stefano Mancuso, deux très grands succès de librairie, je me suis dit qu’il était important d’essayer de clarifier les choses, et d’éclairer les distinctions entre ces deux formes de vie.”