Le stress, indispensable à la survie, devient pathogène dès lors qu’il envahit la vie quotidienne. Depuis plus de trente ans, Robert Sapolsky étudie les conséquences du stress sur les primates dans une colonie de babouins du Masaï-Mara, au Kenya. Ainsi les babouins, peu menacés par les prédateurs et qui ont facilement accès à la nourriture, ont beaucoup de temps libre pour se harceler les uns les autres. Les subalternes, soumis à un stress permanent, souffrent d’une tension artérielle et d’un rythme cardiaque élevés. Michael Marmot, universitaire londonien, a mené une étude semblable sur 28 000 agents de la fonction publique. Il est arrivé au même constat : plus l’individu est bas dans la hiérarchie, plus son risque de développer des pathologies mortelles en raison du stress est élevé.
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