Pour ce qui est de l’importation des codes du cinéma, l’industrie du jeu vidéo poursuit sur sa lancée. Les blockbusters vidéoludiques ont atteint un niveau de fidélité graphique proche du photoréalisme… Et pourtant leurs récits ne parviennent que rarement à convaincre les joueuses et joueurs. Pourquoi la plupart d’entre eux abandonnent ces jeux en cours de route ? Y a-t-il une incompatibilité entre jeu et narration ? Vaste programme pour cette nouvelle émission de Jour de Play en compagnie de Sofia, Hugo, Camille et Pierre Corbinais.

Durée de vie trop étirée, représentations dominantes, qualité d’écriture, phénomène des franchises… Les causes de la lassitude généralisée à l’égard des AAA narratifs sont nombreuses. Mais la création de jeux vidéo ne se résume pas à ses têtes de gondole. La diversité des œuvres est aujourd’hui plus que jamais un privilège pour les joueuses et joueurs. Ces dernières années, la scène du jeu vidéo indépendant a montré à de nombreuses reprises sa capacité à proposer des expériences cohérentes et novatrices à l’image de Celeste ou de Kentucky Route Zero. C’est en promouvant ces productions aux moyens plus modestes mais à l’ambition artistique indubitable que l’on pourra dépasser collectivement les limitations inhérentes aux jeux à gros budget.