Au début du XVIe siècle, le Japon est une société de guerriers, régie par les samouraïs et leurs chefs de guerre ou daimyo. En 1543, le premier navire européen, avec à son bord des marchands portugais, aborde les côtes japonaises. Des missionnaires s’installent rapidement, décidés à convertir les habitants au catholicisme. En 1603, le samouraï Tokugawa Ieyasu reçoit le titre de shogun – haut général – et choisit Edo, l’actuelle Tokyo, pour capitale. Ses victoires militaires brisent l’ancienne noblesse féodale et en 1614, il unifie le pays, chassant les missionnaires. Son régime allait durer plus de 250 ans.