Ils ont entre 8 et 14 ans et découvrent un monde inconnu jusque-là pour eux. Pendant que quelques-uns d’entre eux font leurs premiers pas au cinéma devant la caméra du réalisateur kurde Mano Khalil, une jeune irakienne de Mossoul apprend à filmer dans le camp de Dibaga où elle vit. Se projeter, loin des tumultes de la guerre, et d’imaginer un avenir. Rêver et rire aussi devant les pitreries en noir et blanc de Charlot, projeté sur grand écran la nuit. Le cinéma réussit à passer par-dessus les barbelés des camps et, le temps d’un film et de quelques images, la vie de ces jeunes réfugiés ressemble alors à la vie de tous les enfants du monde. Documentaire disponible jusqu’au 29/10/2022.