Du Het Nieuswblad à Paris-Roubaix, Yoann Offredo est à fleur de peau. Ces classiques, c’est sa vie. Chaque nuit, il rêve d’entrer la tête la première sur les monts pavés des Flandres, sa terre d’adoption. Une approche quasi mystique qui relève de l’obsession depuis que sa suspension d’un an l’a empêché de briller sur ces routes sinueuses, souvent piégeuses, parfois cruelles, mais toujours légendaires. En 2014, Offredo ne voulait plus jouer les seconds rôles. Il venait en terre flamande pour arracher la victoire aux monstres sacrés. Des espoirs, des envies, des doutes qu’il nous confiait entre Harelbeke et Gand-Wevelgem, les derniers rounds avant son Ronde à lui : le Tour des Flandres. Portrait d’un coureur à part qui se voit comme l’un des derniers romantiques d’une histoire du cyclisme qui le fascine.