Cet épisode explore l’effet de serre et sa corrélation avec le réchauffement climatique. Il débute en prenant l’exemple de la planète Vénus, qui a peut-être été semblable à la Terre autrefois, mais dont l’effet de serre engendré par une atmosphère très dense et chargée en dioxyde de carbone (CO2) aurait causé l’élévation des températures, l’évaporation des océans et l’augmentation de la température aujourd’hui égale en moyenne à 450 °C, soit suffisamment grande pour y faire fondre le plomb. Tyson précise la faible variation de la quantité de CO2 nécessaire pour engendrer des changements climatiques significatifs (de l’ordre de quelques centaines de ppm) et que cela, conjugué à l’invisibilité de ce gaz, contribue à la sous-estimation de l’effet que peut avoir le dégagement de plusieurs milliards de tonnes de CO2 par l’humanité à chaque année (environ 30 milliards en 2014). Il souligne l’augmentation exponentielle du CO2 dans l’atmosphère terrestre depuis la première révolution industrielle et que l’atmosphère n’a pas eu une telle quantité de CO2 depuis 3 millions d’années. Il affirme que le climat planétaire se réchauffe, soutenant cela à l’aide notamment de données de la NASA. Tyson en profite pour aborder les principales objections climatosceptiques : est-ce que l’ensemble des éruptions volcaniques de la planète n’entraînent pas une augmentation du CO2 plus grande que celles produites par l’humanité ? Non. Selon les plus grandes estimations faites par les scientifiques, elles ne comptent que pour environ 2 % du taux actuel de l’émission humaine. Comment les scientifiques peuvent-ils prédirent les changements climatiques sur les années à venir alors qu’ils n’arrivent pas à prédire la météorologie au-delà de quelques jours ? Parce que la météorologie est évaluée à court terme, influencée par de micro-changements qui la rendent chaotique, alors que le climat est évalué sur des échelles de temps beaucoup plus grandes et que les facteurs qui l’influence sont beaucoup plus restreints et prévisibles. Est-ce que les changements climatiques peuvent être dû à une variation de l’activité solaire ? Non, les mesures faites depuis des dizaines d’années de cette dernière ne montrent pas de variations significatives. Tyson affirme que l’issue est l’énergie solaire et souligne certains efforts effectués à ce niveau à travers l’histoire, comme ceux du scientifique français Augustin Mouchot au xixe siècle ou de Frank Shuman en 1913. Cependant, en raison de la facilité d’utilisation du charbon et du pétrole, ces inventions ont été ignorées et/ou abandonnées en leur temps. Aujourd’hui, les systèmes d’énergie solaire et éolienne serait en mesure de rassembler suffisamment d’énergie pour subvenir aux besoins de l’humanité. On présente alors une vision du futur de l’humanité où la désertification s’est inversée, où la verdure s’étend sur le Sahara et où les villes possèdent des toits verts et sont construites dans une sorte de symbiose avec la flore.