Les premiers explorateurs de la fin du XIXe siècle ont attribué les ruines monumentales de Great Zimbabwe aux Phéniciens, et non aux Africains. Cette théorie sert alors les intérêts du pouvoir colonial dans ce territoire de l’Empire britannique qu’est la Rhodésie du Sud. Pourtant, des archéologues ne vont pas tarder à contester cette thèse pour établir que le site est l’oeuvre des Shona, un peuple autochtone, qui représente aujourd’hui plus de la moitié de la population du Zimbabwe.