L’uranium appauvri est un métal très dur, très dense, explique Jim McDermott, membre du Congrès américain. Vous le mettez sur la pointe d’une balle ou dans la tête d’un obus, il pourra traverser un premier tank, puis un deuxième tank. D’un point de vue militaire, c’est formidable. » D’un point de vue santé publique, c’est autre chose. Jacques Charmelot a voulu mesurer les réelles conséquences de l’UA sur l’homme. Cet ancien journaliste de l’AFP a couvert en trente ans des conflits en Afrique, dans les Balkans, en Iran, au Liban et en Irak, où il retourne pour commencer son enquête.