Des milliers de gens qui font la queue pendant des heures pour obtenir un sac de nourriture. En quelques semaines, le coronavirus a provoqué une épidémie de pauvreté. Il révèle l’extrême fragilité de nos femmes de ménage, de nos nounous, de nos auxiliaires de vie à domicile. Il y a aussi les employés sur appel ou au noir, les travailleuses du sexe, les migrants. Des travailleurs de l’ombre, tout en bas de l’échelle, dont la précarité nous saute au visage.