Pierre-Yves Gabioud a commencé sa vie dans l’idyllique Val Ferret, avant que le tourisme ne le pousse à quitter le Valais. La « nouvelle religion de l’argent » le fait fuir jeune. Une révolution intérieure plus tard – au sein d’une communauté « artistico-psycho-analytique » – il revient sur la terre de ses ancêtres. Les sapins, les cimes et les hameaux de son val natal occupent désormais les nuits et les jours de ce sexagénaire solaire. Car il est devenu peintre, avec la nature pour partition. Un reportage de Raphaël Engel.