L’Algérie a fêté cette année les 60 ans de son indépendance. 1962 marque aussi le rapatriement dans l’urgence de près d’un million de « pieds-noirs », ces Français vivant parfois depuis plusieurs générations en Algérie et dont certains n’avaient jamais foulé le sol français. Soixante ans après, le traumatisme est toujours à vif chez les plus anciens. Reportage auprès de trois générations de femmes et d’hommes.

Jamais sans doute depuis les années 1960, la guerre d’Algérie, les questions de repentance et de mémoire n’ont tenu une telle place dans les débats politiques français. À l’extrême droite de l’échiquier, le passé colonial est glorifié et les conservateurs ne veulent pas entendre parler de repentance. Emmanuel Macron non plus mais il a engagé une démarche mémorielle pour tenter d’apaiser les blessures et les relations franco-algériennes.

Nous suivons trois générations de femmes et d’hommes. Celle des anciens, qui s’éteint peu à peu, la génération du trauma, ceux qui ont vécu dans l’Algérie française et ont souvent quitté leur terre natale en laissant tout derrière eux. La deuxième génération qui, elle, a grandi en France mais dans la « nostAlgérie » des parents. La troisième génération, enfin, qui semble dessiner un chemin vers une mémoire réconciliée.

Reportage disponible jusqu’au 04/10/2026