Ils s’appellent Abdallah, Ahmou, Mohamed, Ramdane, Salah, Sebti, Tahar. Venus d’Algérie, entre 1951 et 1971, pour travailler en France, ils prévoyaient, un jour, de repartir au Pays. Désormais retraités, ils sont toujours là. Pas complètement d’ici, plus vraiment de là-bas, après une vie professionnelle décousue, une vie familiale déchirée, ils viennent finir leurs vieux jours à Marseille, seuls.