En suivant le courant est-australien qui irrigue le littoral oriental du pays, cet éblouissant périple en trois volets, du nord au sud, révèle son rôle crucial pour la biodiversité et sa fragilité face au changement climatique. Ce premier volet montre comment les remontées d’eau en apportant les nutriments marins à la surface ensoleillée, favorisent la croissance du phytoplancton. Les courants sont comme les veines et les artères de nos océans. Véritables autoroutes biologiques, ils sont garants de la santé des écosystèmes marins et terrestres. De la Grande Barrière de corail, au nord, à la mer de Tasman, dans le Pacifique Sud, ce voyage entre terre et mer suit le parcours du courant est-australien pour montrer son impact vital sur la biodiversité dans trois zones climatiques distinctes (tropicale, subtropicale et tempérée). Portée par de superbes images sous-marines et terrestres, la série décrypte avec pédagogie les processus naturels complexes liés au courant, pour mettre en évidence la manière dont ces phénomènes plurimillénaires souffrent du réchauffement climatique. Dans le sillage d’un jeune poisson-clown (semblable à Nemo, le héros du film d’animation, qui a popularisé ce courant marin dans le monde entier) ou à la rencontre de scientifiques au travail, ce premier volet montre comment les remontées d’eau en apportant les nutriments marins à la surface ensoleillée, favorisent la croissance du phytoplancton. Plus de la moitié de l’oxygène terrestre dépend de ce maillon clé de la chaîne alimentaire océanique. Le phytoplancton joue aussi un rôle dans la formation des nuages, et donc l’irrigation des sols. Les courants océaniques, sur lesquels voyagent des multitudes de créatures marines, de l’organisme unicellulaire à la baleine à bosse, sont les gardiens du climat de la planète.