Au 18 villa saint michel à Paris, sont accueillis de jour à la maison du jeune réfugié (MJR), des dizaines de jeunes mineurs isolés étrangers en attente de procédure, souvent pendant plusieurs mois, au coeur d’une situation qui les dépasse. Entre les rendez-vous avec les intervenants sociaux, les sorties, les cours de français et le réfectoire; se trouve le baby-foot. Autour de lui, se matérialise l’attente, se traduit l’espoir et l’agitation dans laquelle sont plongés les jeunes; à la fois présents et invisibles, déjà ici mais pas encore admis. L’attente prend acte et s’exprime en immersion à travers eux.