A 45 mètres de hauteur, sur le bord de la falaise d’Acapulco au Mexique, Alexis prends son temps, le vent ferait tomber n’importe quel débutant lui regarde l’horizon et se concentre,il entend à peine les hurlements des touristes qui attendent son saut avec impatience.. Il s’élance enfin et après quelques secondes de vol il entre dans les vagues…A tout juste 17 ans. Alexis est l’un des plongeurs mythiques de la ville d’Acapulco au Mexique. C’est un métier dangereux, mais qui a ses règles, ses mythes, et aussi son école. Très loin des plages de sable fin, sous les trottoirs de Mexico, Julio Cesar nage dans les eaux usées de la ville, entouré de rats. C’est un sale boulot. « Mais il faut bien que quelqu’un le fasse », explique le plongeur qui s’immerge dans ces eaux noires depuis trente ans pour décongestionner de ses mains égouts et canalisations. Une tâche cruciale dans cette mégalopole de plus de 20 millions d’habitants qui produit quotidiennement quelque 12.700 tonnes de déchets. »Ici on trouve tout ce qu’on peut imaginer, on est en train de travailler et l’on voit arriver un corps flottant sur l’eau ». il plonge avec un scaphandre car une combinaison n’est pas étanche et « Une goutte d’eau qui nous atteint est presque à coup sûr une source d’infection », souligne le plongeur qui risque sa vie pour 360 euros par mois.