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Aujourd’hui encore, l’esclavage subsiste bel et bien dans certaines parties du monde, et les victimes sont généralement les plus vulnérables : de toutes jeunes filles. Loin des routes de trekking prisées des touristes, dans les plaines de la région du Terai, au sud-ouest du Népal, les paysans les plus pauvres en viennent à vendre leurs filles comme esclaves. Ces enfants, les Kamlahari, sont envoyées pour travailler en tant qu’employées de maison dans des foyers aisés. Privées de leur enfance, de leurs proches et d’éducation, elles sont condamnées par les traditions à servir de main-d’œuvre bon marché, parfois dès l’âge de 5 ans. En tout, des milliers de jeunes filles sont ainsi asservies, victimes de violences psychologiques, physiques et bien souvent sexuelles. Urmila Chaudari fut l’une d’entre elles. Tenue captive de 6 à 17 ans, elle est parvenue à accéder à l’instruction grâce à une association. Désormais engagée chez elle et à l’international, et auteure d’une autobiographie, elle a décidé de se battre contre ces coutumes ancestrales.