Passionnée, douce et empathique, Lorette est une brillante étudiante en cinquième année. À l’école vétérinaire de Toulouse- l’une des quatre que compte la France-, la jeune fille a choisi la spécialisation NAC (les nouveaux animaux de compagnie, tels les perroquets et les rats) et la faune sauvage. Comme le montre le reportage, l’école- qui compte près de 700 jeunes- est un lieu de formation, mais aussi une vraie clinique. Lorette a la chance de partir en Tasmanie, une île du sud de l’Australie, pour son stage de fin d’étude sur les diables de Tasmanie, des petits marsupiaux atteints par deux formes de cancer qui déciment leur population.Astrid est, elle, en troisième année. Pour la première fois, elle va être amenée à «se faire la main» en opérant des animaux ou en faisant des prélèvements, comme des prises de sang. Ce sont ses premiers pas de vétérinaires. «Là, se réjouit-elle, on commence vraiment la pratique avec des vrais animaux et des vrais propriétaires d’animaux. Ça fait deux ans qu’on attend ça.»Loin d’être débutante, Marie Lou est diplômée, mais elle continue l’école un an de plus pour faire l’internat. Cette année, elle va affronter les services des urgences de l’école dans la section chiens et chats, sa spécialité. Elle va devoir garder son sang-froid, les animaux y sont reçus 24 heures sur 24, 7 jours sur 7.Renaud, diplômé, est l’un des rares étudiants à avoir choisi la spécialisation vétérinaire de campagne. Il va faire un stage de quatre mois au cœur de l’Aubrac, dans une clinique rurale où il peut y avoir jusqu’à 10 000 vaches à gérer. En France, 30% des vétos exercent en milieu rural. Les vêlages sont souvent les cas les plus complexes. L’objectif de Renaud est de réussir une visite dans une ferme, sans chaperon. Un documentaire d’Elodie Bonnes