Un film sur des réfugiés de Corée du Nord qui tentent de s’exiler en Thaïlande en passant par la chine. Han signifie à la fois le peuple coréen dans son ensemble et la souffrance de l’âme coréenne. Ces deux entités sont indissociablement liées pour définir l’identité profonde des coréens. Aujourd’hui, les coréens sont déchirés entre leur désir de réunification et une profonde souffrance née de l’impossible réconciliation entre les pays frères. Pyongyang au Nord et Séoul au Sud ne sont distantes que de 200 kilomètres. Mais à mi-chemin se dresse une frontière infranchissable, la plus surveillée au monde, la DMZ, la zone démilitarisée. C’est une immense balafre héritée de la guerre froide, qui coupe en deux la péninsule coréenne, des milliers de kilomètres carrés de mines et de miradors. Alors ceux qui décident de fuir la Corée du Nord et peut-être un jour, rejoindre le Sud, sont forcés de passer par la Chine. Seul un réfugié sur deux arrive au bout du voyage. C’est un exil secret et périlleux, une route clandestine vers la liberté. « Han, le prix de la liberté » est l’histoire de ces fugitifs. Le prix AUDIOVISUEL ALBERT LONDRES, remis dans la nuit du 12 au 13 mai à Sao Paulo au Brésil, a récompensé le journaliste indépendant, Alexandre Dereims, 40 ans, pour son documentaire « HAN, LE PRIX DE LA LIBERTE ».