À Chiatoura, cité minière au coeur du Caucase, un réseau vétuste de téléphériques en service depuis les années 1950 est l’un des plus impressionnants au monde. Il faut des nerfs d’acier pour l’emprunter… Installé dans les années 1950, ce réseau vétuste et gratuit de « routes aériennes », vital pour l’extraction du manganèse, n’a jamais été rénové. Une fois par semaine, le mécanicien Amiran Bareladze, 57 ans, grimpe sur le toit des téléphériques, surnommés avec affection « cercueils métalliques » par leurs usagers, et graisse les poulies en marche, planant au-dessus de la ville à une hauteur vertigineuse. Reportage de Manuel Fenn disponible jusqu’au 07/07/2021