200 millions de femmes seraient excisées dans le monde selon l’UNICEF, 15’000 en Suisse. De l’Afrique aux Philippines en passant par l’Irak, les mutilations génitales féminines ne sont liées ni à une culture ni à une religion particulière, et personne n’en connaît véritablement l’origine. La tradition est sa seule justification. Comment lutter efficacement contre une pratique mutilatrice qui peut provoquer de graves séquelles ? Faut-il comprendre les mécanismes de transmission culturelle pour y mettre fin ? L’éducation est-elle la solution ? Dans le sillage de Temps présent, Faut pas croire ouvre le débat avec Halimata Fofana, auteur de « Mariama, l’écorchée vive » paru chez Karthala et Michela Villani, sociologue à l’Université de Fribourg.