Ce film est dédié à la mémoire de mon grand-père, qui passa sa jeunesse en captivité dans un camp d’officiers français en Allemagne, pendant la Seconde Guerre mondiale. Les bribes de son histoire personnelle – quelques notes, quelques portraits – résonnent avec les visages anonymes de prisonniers capturés par les films et les photographies de l’époque (archives de la Wehrmacht et des armées alliées). La capture des hommes coïncide avec celle des images : notre regard peut-il échapper à cette violence pour la transformer en hommage ? Un documentaire d’Anouk Baldassari-Phéline