Le cancer existe depuis toujours. Souffrance, erreurs, soif de connaissance et découvertes jalonnent la chronologie de ce mal aujourd’hui mieux connu. Suivant la théorie des humeurs, la « bile noire » a été considérée pendant plus de deux mille ans à l’origine de cette pathologie. Jusqu’à ce qu’en 1530 le Flamand André Vésale découvre que cette substance n’existe pas. Puis, en 1855, le médecin allemand Rudolf Virchow constate que la cellule constitue un point central de la maladie. Il préconise alors la chirurgie comme premier traitement, avant que la radiothérapie ne fasse elle aussi son apparition. Mais chaque cancer étant différent, il n’existe pas de remède miracle. L’auteur et oncologue Siddhartha Mukherjee, lauréat du prix Pulitzer de l’essai 2011 pour son ouvrage L’empereur de toutes les maladies – Une biographie du cancer, dresse un captivant historique de la découverte du cancer.