La Birmanie fascine non seulement pour son histoire très riche, mais également pour son atmosphère, ses odeurs, son hospitalité. Occupée par les Mons, les Birmans et les Britanniques, la Birmanie a connu des cultures multiples.

La ville de Bagan, « le pays des toits d’or », est l’un des bijoux de la Birmanie.

Elle témoignage des grandeurs passées des rois de Bagan qui régnèrent sur le premier empire birman. On retrouve des monuments d’influence Sri lankaise, indienne, tibétaine, môn, birmane…

Ce majestueux site archéologique bouddhique, à comparer à Angkor au Cambodge voisin, abrite plus de 2 000 temples, stupas et pagodes, érigés entre le XIème et le XIIIème siècle et éparpillés sur plus de 40 km².

C’est la plus grande concentration au monde de monuments bouddhistes.

C’est après avoir franchi la porte de Sarabhâ, vestige du IXe siècle que l’on peut admirer une vue d’ensemble de la vieille ville du haut du ThatbyinnyuPahto, avec ses 63 mètres c’est le plus haut monument du site de Bagan.

La pagode de Shwezigon aurait été construite à partir de 1059 par le roi Anawrahta pour abriter un os de la mâchoire et une dent du Bouddha qu’il avait obtenus à l’issue de sa campagne contre le Royaume de Dali (dans l’actuel Yunnan). Il fut achevé sous le règne de son fils Kyanzittha, en 1102 : À l’intérieur du complexe se trouve un pilier de pierre portant des inscriptions mônes de ce roi.

Le temple l’Ananda est un des plus beaux monuments bouddhiques de Bagan. Édifié par le roi Kyanzittha en 1091, il était originellement dédié à la « sagesse infinie » du bouddha (anantapinya). Selon la légende, Kyanzittha aurait été inspiré par la description que des moines venus d’Inde lui auraient faite de leur temple, ce qui expliquerait les caractères architecturaux indiens de l’Ananda.

Le temple Wetkyi Inn Gubyaukgyi abrite de jolies fresques représentants des scènes du Jataka. Les marches à l’intérieur mènent à quatre images de Bouddha et à des sculptures hindoues gravées sur la flèche.

Le temple de Htilominlo, réputé pour ses fins ornements de stucs, a été édifié entre 1211 et 1218 par le roi Htilominlo (ou Nantaungmya) pour commémorer le fait qu’un parasol (symbole de pouvoir) se serait incliné devant lui au cours de son intronisation. Au premier étage, quatre bouddhas s’adossent au pilier central, faisant face aux quatre dimensions.