C’est à la fin du mois que la justice rendra son verdict dans le procès des 14 supporters serbes, poursuivi pour avoir battu à mort en septembre 2009 à Belgrade, le toulousain Brice Taton. Mais d’ores et déjà, on peut en tirer un enseignement. Il tient en un mot : préméditation. Ou qu’ils aillent, les hooligans et les ultras Serbes sèment la terreur. A la Gay Pride, le mois dernier, dans la capitale serbe. A Gênes, dans la foulée, lors du match Italie-Serbie. Une terreur préméditée, orchestrée, et même, semble-t-il, rémunérée. L’Objectif, simple comme un coup de trique : ternir l’image de la Serbie, et empêcher son adhésion à l’Europe.