Insultes, agressions physiques ou matérielles… 1.600 victimes de crimes ou délits homophobes ont été recensées en France l’an dernier par les services de police et de gendarmerie. Confinement oblige, ce n’est pas dans la rue mais bel et bien en famille, dans la sphère privée ou dans le voisinage, que les violences homophobes ou transphobes se sont déroulées.

Les agressions physiques ont ainsi été davantage le fait de proches des victimes, que d’inconnus dans l’espace public. C’est ce que révèle notre enquête, menée à Marseille, qui a permis de recueillir des témoignages forts. Tous racontent la peur, au quotidien.

Un reportage de Sabrina Soualmia, Sylvie Garat, Virginie Danger, Pascal Arnold, Anne Paul.