\r\nLes viticulteurs «bios», qu’ils soient français, italiens, espagnols, américains ou chiliens, ont longtemps été méprisés par la grande majorité des vignerons. Ils saupoudrent des «ions de corne de boeuf» sur leurs plants et attendent patiemment la pleine lune pour vendanger. Ils labourent à la charrue et taillent à la main. Mais pour eux, la roue a tourné : depuis dix ans, «les bios» ont le vent en poupe et les acheteurs du monde entier se les arrachent. A tel point que certains exploitants des plus grands crus ont adopté leurs pratiques agricoles, sans toutefois le dire pour ne pas être assimilés à la «secte bio».