Avec la crise, un véritable marché parallèle a envahi les trottoirs. On y vend des yaourts, des vêtements ou des cosmétiques de grandes marques, jusqu’à quatre fois moins cher. Entre petite délinquance et débrouille, ces marchés de rue cachent parfois des réseaux organisés qui parviennent à tromper la vigilance des services de l’Etat. Pendant quatre mois, une équipe s’est intéressée à l’un des lieux emblématiques de cette économie parallèle, en plein coeur de Paris : le quartier de Barbès.