Si aujourd’hui ces prisons sont des bombes à retardement, c’est notamment à cause de l’invasion turque en octobre 2019. La Turquie qui a envahi des territoires jusque-là contrôlés par les Kurdes. Les forces kurdes ont prévenu dès le début de l’opération que l’invasion turque pourrait se traduire par une résurgence de l’État Islamique. Pourquoi ? Parce qu’elles ne pouvaient plus concentrer leurs efforts sur la lutte contre les cellules dormantes de l’organisation terroriste et parce qu’elles ne pourraient plus assurer de la même manière la sécurité des prisons et des camps
où sont détenus des milliers de djihadistes de l’État Islamique.