Le lynchage médiatique subi par Marie Curie lors de l’automne 1911 est l’aboutissement d’un processus entamé dès 1903 lors du prix Nobel qu’elle reçut avec Pierre Curie et Henri Becquerel pour la découverte de la radioactivité. Une femme ne pouvait pas avoir fait une découverte de cette importance. La mort de Pierre Curie fait d’elle une proie idéale pour les média à la solde des forces nationalistes, bellicistes et xénophobes. Autopsie d’un des premiers lynchages médiatiques de l’histoire moderne. Mais aussi d’une résistance exemplaire à cette machine à broyer.