Révélée encore adolescente par « Un Américain à Paris », la danseuse qui a incarné à Hollywood le charme de Paname raconte un certain âge d’or du cinéma, et sa part d’ombre. Elle est l’une des dernières légendes vivantes de l’âge d’or hollywoodien, mais rien ne prédestinait cette petite Parisienne à tenir le haut de l’affiche, sinon les froides ambitions d’une mère américaine, son joli minois et son talent de danseuse. Au lendemain d’une enfance heureuse, interrompue brutalement par l’Occupation, Leslie Caron est repérée sur scène par Gene Kelly, qui lui propose de tourner dans ce qui sera l’un de ses films les plus célèbres : Un Américain à Paris. Sans connaître un mot d’anglais, elle s’envole, à seulement 17 ans, pour Los Angeles, et signe un contrat de sept ans avec la Metro-Goldwyn-Mayer. De Fred Astaire (Papa longues jambes) à Vincente Minnelli (Gigi), le succès, immédiat, lui ouvre le tourbillon de la gloire, puis des désillusions. Extraits de films cultes et archives rares, dont beaucoup de personnelles apportées par l’actrice, photos de plateau et de presse, retour sur des lieux de tournage mythiques… : ce portrait émouvant, porté par le témoignage d’une octogénaire à l’élégance intacte, évoque aussi bien le glamour d’Hollywood que sa part d’ombre, notamment à travers la face cachée de la MGM. Pétillant comme une comédie musicale, il fait revivre les grandes heures du cinéma américain. Documentaire de Larry Weinstein disponible jusqu’au 14/08/2021.