Les peintures de paysage de nos musées, les gravures des livres anciens, mais aussi les photographies des paysages d’aujourd’hui, se retrouvent sur nos écrans de téléphone ou d’ordinateur. Qu’est-ce que cela change dans notre rapport aux paysages ? Est-ce que les paysages deviennent plus proches, dans ces images à portée de la main ? Est-ce que leurs transformations, parfois radicales, nous frappent davantage, quand on accède par exemple à toute une série de photographies d’un même paysage ? Est-ce qu’il n’y a pas aussi, avec les images en ligne, un nouveau formatage dans la représentation des paysages ?