Vous avez sans doute entendu parler de ces enfants des rues, mineurs étrangers, livrés à eux mêmes qui errent dans les rues de Paris. Des gamins comme tant d’autres en apparence, si ce n’est qu’eux n’ont ni toits ni parents. Difficile d’établir leurs parcours, seule certitude : tous ont fait un très long voyage avant de s’échouer sur ce petit bout de bitume, et tous ont transité par Melilla, cette enclave espagnole au Maroc, antichambre de l’Eldorado européen, face à la Méditerranée. Mais entre l’espoir et la peur, il y a un mur.