Alors que les cours d’eau sibériens, coulant du sud au nord, nécessitaient pour la colonisation russe des transbordements pour avancer d’ouest en est, les fleuves d’Extrême-Orient allaient dans le même sens que la conquête. C’est dire l’importance du plus grand d’entre eux, l’Amour. Mais ce dernier est aussi chinois et, depuis l’arrivée des Slaves au début du xviiie siècle, le fleuve est devenu un enjeu militaire et est resté jusqu’à aujourd’hui une limite disputée…