Terre de l’abeille noire de Sicile, les îles Éoliennes ont vu disparaître l’espèce il y a une trentaine d’années, suite à l’importation de cousines du nord de l’Italie. Carlo Amodeo, qui a réussi à sauver une colonie, s’emploie à redonner vie à l’Apis mellifera sicula, pourtant parfaitement adaptée aux rudes conditions climatiques de la région. De la Sicile à Filicudi, la plus sauvage des îles de l’archipel éolien, où il possède une maison, l’apiculteur fait le tour de ses ruches plusieurs fois par semaine pour veiller à la santé de celles qu’il surnomme ses « impératrices ».